Le parc du Marquenterre est une excellente destination tourisme pour les passionnés d’ornithologie. Vivez une expérience unique en découvrant le mode de vie des multitudes d’espèces d’oiseaux du parc ainsi que la richesse de sa flore et la tranquillité des lieux. Un détour à ne pas manquer lors d’un séjour dans la région. Découvrez dans cet article comment visiter le parc du Marquenterre.

Choisir la meilleure période

Nombreux sont les moyens pour visiter le parc du Marquenterre. Cependant, il faut choisir la meilleure période. Vous pouvez visiter le parc en suivant le calendrier de saisonnalité des différentes périodes observées. Par exemple, pendant l’hivernage, de novembre à février, on peut observer plus de 5000 canards ainsi que des oiseaux hivernants pendant quelque temps dans le parc. De février à mai, les oiseaux ayant hiverné au sud remontent vers le nord pour la migration prénuptiale. La période la plus intéressante est certainement la nidification, de mars à juillet, où l’on peut observer les oiseaux nidifier, couver, élever les jeunes oiseaux et les premiers envols. Cette période offre un spectacle unique et exceptionnel.

Et du mois d’août à novembre, c’est la migration post-nuptiale vers les pays chauds, où les oiseaux du Nord se déplacent au parc du Marquenterre.

Choisir un parcours

Trois parcours avec des sentiers en terre battue sont proposés pour découvrir le parc : le vert (45 min), le bleu (1h30) et le rouge (2h30). Ils sont ponctués de 13 différents points d’observation avec des petites cabanes pour observer et prendre en photos les oiseaux sans les déranger. Les guides passionnés et professionnels vous donnent de bonnes informations sur les nombreux oiseaux et proposent de les observer de plus près avec leurs longues-vues. Il est conseillé de choisir le parcours le plus long si vous voulez prendre le temps bien observer les oiseaux et les autres animaux.

Découvrir le monde des oiseaux

En famille, entre amis ou en couple, vous pourrez tous aller découvrir le monde des oiseaux avec des espèces au gré des saisons. Chaque saison offre son lot de surprises. Vous entendrez et verrez des chants, des parades nuptiales, des migrations, des apprentissages de vol des oisillons, etc.

Tout au long de la visite, il y aura énormément d’espèces différentes : grande aigrette, foulque, poule d’eau, cormoran, cygnes, avocettes, spatule blanche, etc. Les guides ornithologues vous expliqueront avec passion ce qui vous entoure et vous décrypteront le comportement des oiseaux.

Vous pourrez même partir en “mission naturaliste”, où vous devrez chercher des indices dans les postes d’observation ou auprès des guides rencontrés sur les parcours pour élucider les énigmes et découvrir les secrets des oiseaux.

Profiter des occasions spéciales

Profiter des semaines de la migration est une meilleure manière pour visiter le parc du Marquenterre. Un guide vous accompagnera au cœur du Parc pour vous expliquer la vie des oiseaux migrateurs : leur grand voyage et leur danger, les cris, les explications sur le vol, le comptage, etc.

Sachez que vous pouvez aussi réserver pour une visite le soir. Le crépuscule offre une ambiance sonore unique : concert des crapauds calamites et chouettes hulottes, chant cristallin du rossignol, arrivée bruyante des cormorans au dortoir, etc.

Participer aux activités

Le parc propose un stage ornithologique d’une demi-journée pour les amateurs en ornithologie. On vous formera sur le comportement des espèces selon les saisons et les milieux naturels fréquentés, et aussi sur les techniques et méthodes d’identification des espèces.

Et pour les néophytes en photographie, vous pouvez vous inscrire à une demi-journée ou une journée complète en photographie animalière à l’affût. Vous aurez à votre disposition l’affût privatisé du Parc, l’ensemble du site et ses observatoires publics, ainsi qu’un guide naturaliste photographe qui vous dévoilera toutes ses astuces de terrain. Il va vous initier sur les connaissances naturalistes, la maîtrise des réglages et la créativité (cadrage, composition) en photographie animalière.

Lire aussi : Est-ce que l’île Maurice est française ?